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Passer 15/2 rapidement, assez facile ou pas

Passer 15/2 assez facile ou pas (en faisant tout pour)  

113 votes

  1. 1. Passer 15/2 assez facile ou pas (en faisant tout pour)



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Je dirais qu'avec un IMC normal, une passion réelle et quasiment exclusive pour le tennis, un investissement financier (bon matos, cours indiv', cours co', stage intensif, tournois et déplacement, footing) et temporel (6 à 8h de tennis par semaine, trainer sur les forums, suivre les pros, mater des tonnes de slow mo, bref prendre du temps pour être dans la bulle du tennis même hors du terrain), ca peut devenir facile.

15/2 c'est de la régularité et ça commence à être bien rythmé. Mais c'est pas le bout du monde.

Avec tous les ingrédients cités supra c'est viable.

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il y a 14 minutes, Valerant a dit :

Avec tous les ingrédients cités supra c'est viable.

Oui mais du coup c'est plus facile.... Et pouvoir additionner tout ça, c'est pas donné à tout le monde...

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il y a 6 minutes, denebola a dit :

Oui mais du coup c'est plus facile.... Et pouvoir additionner tout ça, c'est pas donné à tout le monde...

Oui j'aurais du préciser qu'avec cet investissement, atteindre le classement devient facile. 

Mais les moyens mis en œuvre pour, sont difficiles à trouver. 

D'où ma réponse sur : oui, mais il faut jouer le jeu. 

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il y a 30 minutes, Valerant a dit :

Je dirais qu'avec un IMC normal, une passion réelle et quasiment exclusive pour le tennis, un investissement financier (bon matos, cours indiv', cours co', stage intensif, tournois et déplacement, footing) et temporel (6 à 8h de tennis par semaine, trainer sur les forums, suivre les pros, mater des tonnes de slow mo, bref prendre du temps pour être dans la bulle du tennis même hors du terrain), ca peut devenir facile.

15/2 c'est de la régularité et ça commence à être bien rythmé. Mais c'est pas le bout du monde.

Avec tous les ingrédients cités supra c'est viable.

:non: tu oublies l'essentiel et indispensable: habileté motrice, coordination... sans elles, tu peux jouer 8h/jour avec Rodger, tu n'arriveras jamais à rien!

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il y a 3 minutes, denisprotennis a dit :

habileté motrice, coordination

Ça peut quand même énormément s'améliorer avec un gros travail en cours individuel. Quand je parlais de moyen financier, je parler aussi de la tune claquée dans toute sorte de coach qui t'aidera à combler les lacunes des débuts.

Après, si tu as vraiment des difficultés motrices de base...

Avec des si, on trouveras toujours LA personne qui, même avec le BIOTOPE parfait pour progresser, ne pourra pas atteindre ses objectifs.

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Je reste persuadé que chacun d'entre nous a un niveau " plafond" qu'il peut atteindre ou pas dans sa carrière. Un bon entraineur est capable de situer cette limite en observant un joueur en match ( à +/- 2 échelons près); c'est sûr, en prenant des cours à gogo, un coach physique, un coach mental, un coach match tu vas peut-être atteindre ton "max". SI tu joue une fois /mois avant ton pastis/cacahouètes alors c'est pas gagné!

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il y a 1 minute, denisprotennis a dit :

SI tu joue une fois /mois avant ton pastis/cacahouètes alors c'est pas gagné!

D'où le : faut jouer le jeu. :P

Et saucisson, plutôt que cacahouètes personnellement.

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il y a 1 minute, denisprotennis a dit :

Je reste persuadé que chacun d'entre nous a un niveau " plafond" qu'il peut atteindre ou pas dans sa carrière. Un bon entraineur est capable de situer cette limite en observant un joueur en match ( à +/- 2 échelons près); c'est sûr, en prenant des cours à gogo, un coach physique, un coach mental, un coach match tu vas peut-être atteindre ton "max". SI tu joue une fois /mois avant ton pastis/cacahouètes alors c'est pas gagné!

Ca me parait très difficile au contraire d'estimer les limites. Par exemple, McEnroe et Becker (il y a des français connus aussi mais je  ne sais plus qui) étaient virés des groupes élites dans leur jeunesse parce qu'ilsn'arriveraient à rien (McEnroe,parce qu'il jouait comme une fille d'ailleurs avec ses volées amorties). Llodra aussi a plafonné à -30 un bon moment avant de faire sa carrière top. J'ai un copain aussi qui était le plus nul d'entres nous au stade français (c'est dire comme il  était nul!), il était 30/2 à 15 ans, il ne gagnait pas un match, il n'avait aucune coordination et ne savait pas courir. Du coup (j'aime bien cette cause à effet) il a arrété ses études et s'est mis au tennis et il est monté -30 (peut-être même promo). Et pourtant, il y avait du matos niveau entraineurs à l'époque au club (entraineur de tulasne par exemple), et bien ces entraineurs se sont tous foutus de lui. Moi on me disait qu'avec mon jeu bizarre, je serai toujours moins fort que mes potes, et j'ai fini par être le meilleur.

Et je ne parle pas de tous ceux qu'on encence jeunes et qui finissent à peine seconde série voire moins.

Après de mon expérience, mais juste mon expérience, il vaut mieux de la quantité/qualité max sur une courte période que du travail régulier et mi intense sur lelong terme. En d'autres termes, ce que j'ai trouvé le plus bénéfique était de jouer à fond pendant 2/3 mois en ne faisant et en ne pensant qu'à ça. Ces périodes font passer des paliers que l'on garde par la suite même en se remettant au pastis cahuetes ensuite.

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J'ai hésité mais je considère justement qu'il faut jouer plus que le jeu (ou plus qu'un investissement normal) pour qu'un plus gd pourcentage y arrive

*un sur investissement pour la majorité des joueurs (impossible à faire compte tenu de nos tafs, de nos vies de famille et sociales..)

 

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il y a 17 minutes, denisprotennis a dit :

Je reste persuadé que chacun d'entre nous a un niveau " plafond" qu'il peut atteindre ou pas dans sa carrière. Un bon entraineur est capable de situer cette limite en observant un joueur en match ( à +/- 2 échelons près); c'est sûr, en prenant des cours à gogo, un coach physique, un coach mental, un coach match tu vas peut-être atteindre ton "max". SI tu joue une fois /mois avant ton pastis/cacahouètes alors c'est pas gagné!

Ce que tu dis est juste, mais pas sur "une carrière" plutôt sur le moment avec les qualités du moment.

La seule limite qui est vraiment visible et définitif par moment c'est celle du physique, la limite du physique ou parfois la charge est trop grosse pour le joueur, là ok, mais sinon, on peut améliorer tellement de pôles au tennis, rien que physiquement, comment un DE peut savoir ou la limite se situe justement ? Aucun regard ne peut suffire pour ça. Seul le travail en est la réponse.

On peut voir des pros pendant un moment squatter le bas du top 1000 et tout d'un coup bim, ça décolle, chez les amateurs c'est la même, rien n'est définitif sur une évolution, encore moins quand on se donne les moyens.

Un exemple :

On prends 10 joueurs on enseigne un truc bien précis sur un stage, les 10 ne vont pas comprendre et progresser de la même façon, là on est d'accord, mais c'est là que rentre en scène l'oeil du DE et l'adaptation sur les joueurs pour changer la pédagogie, les exos, la méthode, en faisan ainsi, on peut prendre plus de temps pour un que pour l'autre, mais ça reste faisable a terme pour tous.

 

 

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Tout ce que je dis est à ramener au niveau statistique, bien évidemment: @kramer ton pot anti-doué qui est monté -30, toi avec ton jeu atypique... vous êtes des cas particuliers qui confirment que le jugement de valeur ne peut être validé que sur un échantillon de joueurs représentatif. En d'autres termes, l'entraineur de Tulasne , s'il avait du "évaluer" un panel de 100 joueurs de club, à part toi et ton pote et peut-être quelques autres encore, aurait eu un jugement correct.

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il y a 4 minutes, elytennis a dit :

J'ai hésité mais je considère justement qu'il faut jouer plus que le jeu (ou plus qu'un investissement normal) pour qu'un plus gd pourcentage y arrive

*un sur investissement pour la majorité des joueurs (impossible à faire compte tenu de nos tafs, de nos vies de famille et sociales..)

 

Tout est dans le titre, après plusieurs échanges bien sympa, voilà qui divise la communauté, pour y voir plus clair !

Passer 15/2 quand tu es à fond dedans (matcher souvent, t'entraîner, faire du physique, tout ce qu'il faut pour vitre progresser) est ce facile ou pas, sachant qu'on parle ici de n'importe quel joueur, que tu sois 30/3 ou déjà 15/5.

Rapidement c'est 2-3 ans.

Vous pouvez également débattre sur le sujet et mettre pourquoi vous avez voté pour X ou Y.

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il y a 4 minutes, stero a dit :

Ce que tu dis est juste, mais pas sur "une carrière" plutôt sur le moment avec les qualités du moment.

Oui et non! Regarde la sélection que fait la FFT pour le haut niveau ( jeunes, pôle espoirs, INSEP...). Certes, ils font des erreurs en refoulant des jeunes qui seront pros plus tard; mais statistiquement ils font des bons choix ( la plupart de ceux qui sont "recalés" ne réussissent pas)

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à l’instant, denisprotennis a dit :

Oui et non! Regarde la sélection que fait la FFT pour le haut niveau ( jeunes, pôle espoirs, INSEP...). Certes, ils font des erreurs en refoulant des jeunes qui seront pros plus tard; mais statistiquement ils font des bons choix ( la plupart de ceux qui sont "recalés" ne réussissent pas)

Je suis assez peu convaincu perso, pour avoir participé 4 fois à la notation des meilleurs de notre ligue (a la ligue d'Alsace) en rouge, orange 2 fois et vert, les consignes de notation et les critères pour savoir qui on garde à l'entraînement ou pas, sont parfois étranges...

Sur les grilles de notation par exemple, on préfère un mec qui attaque qu'un mec qui ramène et qui ne fait pas de faute.

L'exemple le plus fou que j'ai vu, le jeune en orange avait gagné tout ces matchs, fini premier de la journée, mais dans la grille il était pas en acquis sur plusieurs secteur alors que d'autres si, bilan, il n'était pas retenu pour le lendemain et pas pour les entraînements, je trouve ça dingue, dans cette logique des mec comme Djoko, Simon, on les rejette aujourd'hui car on veut de l'attaquant.

Moi je trouve que ce n'est représentatif, au foot c'est encore pire (trop petit, pas assez bon techniquement) bref, tout dépends de ce que tu veux sur le moment dans la formation....

Pour le DE c'est la même chez nous on va te rejeter en selection ailleurs tu auras ton BE car ce sera plus axé sur la pédagogie, bref, rien n'est fiable à 100% et là on s'écarte clairement du sujet, passer pro ou monter 15/2, y'a un monde, le travail, le chemin n'est pas aussi long :)

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il y a 12 minutes, stero a dit :

Moi je trouve que ce n'est représentatif, au foot c'est encore pire (trop petit, pas assez bon techniquement) bref, tout dépends de ce que tu veux sur le moment dans la formation....

Pour le tennis, je ne sais pas, les qualités physiques demandées sont relativement uniformes tout de même.

Pour le foot, c'est une immense connerie, car c'est encore un sport dans lequel tous les physiques peuvent s'exprimer, notamment en terme de taille et de puissance.

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@stero ok! pour finir, je te pose la question personnellement: quel est ton plafond à toi? 

quand j'ai commencé le tennis, à la Fac on s'entrainait avec un BE (champion de Fr cadet INSEP...) qui allait devenir CTR plus tard. Il m'a dit au bout de quelques séances: " Denis, tu devrais monter 2ème série rapidement". Un autre BE, 1ère série, me voyait bien négatif...je n'y suis jamais arrivé! avec le recul, je pense que mon "plafond" perso se situait à ce niveau.

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Il n'y a aucun plafond (autre que physique) qui ne s'améliore pas, ceci est ma vision ! Et quand tu vois la chose ainsi, ton regards est loin devant.

Quand djoko avait pour objectif ultime de gagner RG, une fois atteint il était dans un mode (j'ai fais ce que je peux et devait.) peut être une erreur de perception pour sa carrière énorme sur la période (c'est une idée, pas une affirmation) si demain je me dis (comme @nat54) mon max c'est 15, si j'atteins ce classement, j'irais rarement plus loin, car inconsiament, j'aurais une descente dans l'ambition et l'envie, c'est normal.

Moi je reste persuadé quand étant conscient de pouvoir tout faire, tout réussir on en tirera toujours le meilleur et on arrivera toujours plus haut qu'espéré.

(les exemples dans la vie, chez les sportifs, chanteur acteurs et cie, sont nombreux) 

L'enseignement devrait partir de là en France selon moi (oui je ne suis personne pour dire ça pour certain) mais des gens qui n'étaient personne on parfois eu raison aussi ;) créer une mentalité de warrior !

Un exemple, un malgache  (3/6) qui faisait la tournée en France avait passé plusieurs tours et foutu une taule à un 0 (qui je crois va passer négatif) ben la différence était dans l'attitude dans l'envie dans la possibilité.

Le mec le tennis c'était son échappatoire, je pense pas que lui avait en tête un certain plafond (il n'était pas sous classé et rien à voir avec le max pas encore atteint) sur le moment qu'une chose était perceptible (j'étais la bas voir les matchs pour apprendre des meilleurs que moi) il était la pour gagner et aller au bout qui conque était en face ! En France nous n'avons que trop peu cette méthode, on glorifie, on bichonne, on en fait des mec non combatif ou fragile mentalement (pas tous heureusement) mais trop à mon sens.

La confiance en soi n'est pas un défaut, n'est pas une sur estime de soi, juste un levier de progression et une façon de se dire qu'on peut le faire.

 

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il y a 11 minutes, denisprotennis a dit :

@stero ok! pour finir, je te pose la question personnellement: quel est ton plafond à toi? 

quand j'ai commencé le tennis, à la Fac on s'entrainait avec un BE (champion de Fr cadet INSEP...) qui allait devenir CTR plus tard. Il m'a dit au bout de quelques séances: " Denis, tu devrais monter 2ème série rapidement". Un autre BE, 1ère série, me voyait bien négatif...je n'y suis jamais arrivé! avec le recul, je pense que mon "plafond" perso se situait à ce niveau.

Je n'ai aucun plafond définitif, seule réponse honnête et sincère a te donner @denisprotennis :)

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NEW YORK (USA) - À son arrivée à l'INSEP en 2014, Ugo Humbert a immédiatement prévenu Cédric Raynaud : «Je veux faire service-volée et retour-volée à chaque point.» L'entraîneur a voulu calmer l'adolescent avant de comprendre qu'il lui faudrait du temps pour maîtriser son ardeur sur le court. «Je me souviendrai toujours de mon premier match avec Ugo, raconte-t-il. C'était en Serbie. Il y a 4-4 au troisième set, et boum, huit points à zéro pour l'autre, 4-6. Il n'envoyait que des marmites de tous les côtés ! Pareil au match suivant : de 4-4 à 4-6 en deux minutes. C'était parfois encore comme ça jusqu'à il y a un an et demi. À Aix-en-Provence contre Antoine Hoang l'année dernière, il mène 5-4 au troisième et perd 5-7 en cinq minutes. Douze points à zéro !»

Pris par le stress des fins de match, Humbert avait une fâcheuse tendance à se réfugier dans ce qu'il préférait et pensait faire le mieux : le jeu en une ou deux frappes. «Mais c'était irrégulier, pas maîtrisé, explique le gaucher de vingt ans. Je m'excitais vite quand l'échange s'installait.»

Afin de remédier à ça et trouver l'équilibre entre son allant offensif naturel et un meilleur contrôle, le Messin a d'abord travaillé avec une psychologue pour apprendre à mieux gérer ses émotions. Le piano, qu'il pratique depuis ses cinq ans, l'a aussi aidé à se détendre. «Je joue un peu de tout, musique de film, musique classique, indique celui qui a toujours son clavier au Centre national d'entraînement (CNE), comme avant à l'INSEP. Ça me vide la tête, ça me permet de penser à autre chose, de me relaxer, de me retrouver. J'écoute aussi de la musique avant d'entrer sur le terrain. Plutôt du rock !

Avec Raynaud, mais aussi Rodolphe Gilbert, Humbert a ensuite passé de longs mois à développer son jeu de fond de court, «qui n'était pas bon, admet Raynaud. Je lui répétais : tu dois aimer le duel, la construction, la tactique. Et à partir de là seulement, tu pourras imposer tes qualités et avancer sur la moindre balle courte.»

«Ugo aura toujours besoin de ce grain 
de folie» Cédric Raynaud, son entraîneur

 

Le Français a alors beaucoup bossé tactiquement, en situation à l'entraînement, mais aussi en regardant des vidéos, notamment de Rafael Nadal, le roi de la construction des points. Les nombreuses heures passées à taper sur terre battue, à l'INSEP et encore cette année, l'ont énormément aidé. «Parce que sur terre, si tu ne construis pas, tu es mort», affirme son coach. «J'ai progressé dans l'approche tactique, acquiesce le 139e mondial. Être intelligent sur le terrain, faire un court croisé, un slice, monter au filet, monter à contretemps. C'est là que tu prends du plaisir. Tu te dis : là, je l'ai eu.»

Mais l'équilibre est fragile et la volonté d'attendre « le bon moment » peut vite se transformer en passivité. «Il faut qu'il soit encore plus agressif, assure Henri Leconte, consultant pour Eurosport. C'est primordial pour lui de garder cette générosité. Le problème aujourd'hui, c'est qu'on frustre les jeunes. Ils jouent tous pareil ! Ils mettent des mines du fond de court, mais ils n'attaquent pas. Il n'y a pas un slice. C'est bien ce que Cédric a fait, ça a donné à Ugo beaucoup de confiance du fond du court, il a acquis une solidité. Mais il faut que le naturel revienne vite. S'il arrive à avoir cette solidité dans l'échange, plus cette envie d'y aller, là ça va être beau !»

«Il faut toujours une part de folie pour surprendre, ne pas tomber dans un stéréotype, confirme Raynaud. Ugo aura toujours besoin de ce grain de folie, au service, avec son revers, au retour, dans les moments importants. Il a une capacité à faire des points facilement, et ça, il ne faut surtout pas le perdre. Tout en n'oubliant pas la construction.»

Guy Forget, à qui Humbert est comparé pour sa patte gauche et son physique frêle à ses débuts sur le circuit, apprécie beaucoup le Français. «Je reproche tellement à pas mal de joueurs de jouer de manière trop stéréotypée que je ne peux qu'apprécier un gars qui s'adapte au rebond et qui colle à la balle. On sent chez lui une réflexion constante», développe-t-il, avant de prévenir : «Le jour où il trouvera le bon dosage entre attaque et défense, il va faire mal. Il battra de très bons joueurs.» Dès ce mercredi soir, face à Stan Wawrinka, triple vainqueur de Grand Chelem et proche de retrouver son meilleur niveau ? «Je me dis que j'ai mes chances, glisse Humbert. Il a deux bras et deux jambes comme moi, non ?» Le voilà, son grain de folie. 

 

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il y a 13 minutes, stero a dit :

Je n'ai aucun plafond définitif, seule réponse honnête et sincère a te donner @denisprotennis :)

Juste pour tempérer, je pense qu'il y a une différence entre ne pas se fixer le limites et ne pas en avoir... ;)

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Il y a 3 heures, elytennis a dit :

sur les joueurs classés seniors seuls 9% sont 15/2 ou mieux - la réponse est la - si c'était facile le pourcentage serait bien plus haut

Je connais mal le système de classement de la FFT mais je sais qu'il s'agit d'une pyramide. Ma question est donc la suivante: peut-on envisager - compte tenu justement de ce système - que le pourcentage que donne elytennis passe de 9% à 20% par exemple?

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Il y a 1 heure, stero a dit :

Je n'ai aucun plafond définitif, seule réponse honnête et sincère a te donner @denisprotennis :)

Et c'est la meilleure des réponses 

Je suis complètement en phase avec ta vision des choses ... les plafonds c'est des croyances limitantes, des barriéres rien de plus ...

Si on reste dans le monde du tennis ... je vais prendre 2 joueurs hors top 50  et des joueurs comme eux qui sont entre la 800 em places et derrière qui progressent ...

MALEK JAZZIRI : il est sur le circuit pro depuis l'age de 19 ans ... jamais rentré dans le top 100 jusqu’à 32 ans passé ... derriére ..il rentre dans le top 40 ...il tape dimitrov ...KOLSHREIBER ... il s'en ai mis un plafond ?NON

Stéphane Robert ??? pareil que Jaziri et il le dit haut et fort ... se mettre un plafond , c'est se mettre des barrières ... peu importe l'age on peut progresser et dans n'importe quel domaine ...

L’entraîneur physique de FEDERER: Quand Federer tapé la balle a 15 ans avec Rosset alors TOP 10 ...n'avait aucun respect pour lui ...et n'avait aucun plafond par rapport au autres joueurs qui été avec lui ...

Lucas pouilles ...qui se voyait TOP 10 a 15 ans ... ses camarades se foutaient de sa gueule ....

Benoit paire pareil il perdait a 2/6 et le soir même disait que c’était nul comme classement et qu'il allait etre  top 50 ...ses potes se foutaient de sa gueule aussi ...demain il jouera sur le central de L'US OPEN son 2em tour contre FEDERER... pensée a ses anciens camarades ...qui regarderont le match à la TV ...

Djokovic pareil ...

Des exemples comme ça y 'en a des tonnes et dans toutes disciplines 

Et pour rester dans le sujet : oui c'est facile de monter 15/2 ,  Les gars on parle de 15/2 hein ...pas de 4/6 ou négatif et encore y a toujours moyen 

La recette pour atteindre ce classement 15/2 ou d'autres objectifs est la méme ...

1) Y croire (Le plus important , si la personne n y croit pas ...c'est même pas la peine) et sa passe par la confiance en soi 

2) Se donner les moyens : Temps /Entrainement/recherche/

3)Etre dans une logique de progression 

4) Se remettre en question 

Malheureusement en France ...c'est limite une culture de se mettre des limites ...un plafond ....

@stero Garde ton état d'esprit ! peut être que t'arrivera jamais 2/6 ou 0 mais tu sera champion dans ta catégorie ... aprés tout c'est quoi le plus important ? si c'e n'est l'état d'esprit ?

PS: Je viens de  voir par curiosité ceux qui ont répondu non au sondage et je suis surpris de voir @nat54 dans les non ... :lol:

 

 

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Il y a 2 heures, denisprotennis a dit :

Tout ce que je dis est à ramener au niveau statistique, bien évidemment: @kramer ton pot anti-doué qui est monté -30, toi avec ton jeu atypique... vous êtes des cas particuliers qui confirment que le jugement de valeur ne peut être validé que sur un échantillon de joueurs représentatif. En d'autres termes, l'entraineur de Tulasne , s'il avait du "évaluer" un panel de 100 joueurs de club, à part toi et ton pote et peut-être quelques autres encore, aurait eu un jugement correct.

Il y a un critère ici qui est sous-évalué et qui fait toute la différence, ce  sont les efforts mis en place pour jouer au tennis. Cette implication permet de progresser mais aussi d'aller taper des paliers à force de persévérence.

A 5, je pensais que je ne monterais pas plus haut, je suis monté péniblement à 4 en ne gagnant qu'au max à 3 et de façon exceptionnelle et là aussi c'était fini la progression. Et puis, déclic, car j'ai du temps pour matcher (et je n'étais même pas entrainé) je gagne 2 fois 3 puis à 1 fais un match correct à -2 puis le tournoi suivant je gagne à 2 et -2 le tout en 2 semaines. ensuite j'avais définitivement digéré le niveau de 2/6 (avec bien sur des hauts et des bas) alors que j'étais un vrai 4 descendant à 5 2 semaines avant. Et en m'entrainant et en continuant à matcher, je suis persuadé qu'en 2 ans, je montais 0/-2, mais j'ai du bosser et le 1er tour à 2 le jeudi 12h pour rejouer le soir m'a empêché de monter. Après,  est-ce que je serais monté? si oui à combien et quel aurait été le palier suivant, est-ce qu'il aurait été dépasable, je n'en sais rien, mais je n'ai aucune idée de ma vraie limite.

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