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J'ai fait quelque essais sur mon dernier match amical et ce ne fut pas très concluant. Je ne cherche pas la "zone" mais plus de rigueur dans la concentration et finalement plus j'essayais d'être concentrer moins j'y suis arrivé.

Enfin je veux dire par la que j'étais concentré sur la balle, ou mon rythme, ou ma respiration mais jamais le tout en même temps (surtout l'investimment physique, à trop se concentrer sur le mental on oublie qu'il faut courir).

Je crois que j'essaie trop de chose en même temps, je devrais peut être me concentrer essentiellement sur une partie de mon jeu et surtout en même temps..

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En match amical, c'est pas la même chose. T'as plus la pression d'un match officiel

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C'est sur. Je m'entraîne à l'entraînement à correctement respiré, regarder la balle, mais au bout d'un moment j'arrête inconsciemment de le faire, je ne l'ai pas ancré.En match, je m'y tiens 2 jeux et puis après... :)

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Je pense qu'il vaut mieux se concentrer soit sur la balle, soit sur la respiration mais pas sur les 2 en même temps ...

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Je pense qu'il vaut mieux se concentrer soit sur la balle, soit sur la respiration mais pas sur les 2 en même temps ...

C'est sur, mais si on cale sa respiration sur le moment de frappe, on se concentre également sur la balle.

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Tu vois la balle mais tu ne te concentres pas à 100% dessus.

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On appelle ça l'état de flow ou de grâce , si ça vous intéresse vous pouvez regardez les travaux de Csikzentmihalyi ( 1ier a avoir défini ce concept). Vous trouverez sans doute le net les 8 ou 9 caractéristiques de cet état.

Juste une précision, les définitions de cet état mental quel qu'en soit le nom, remontent au premiers textes sur le yoga...

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c'était pareil pour moi !

quand j'avais suivi les enseignements de cybten sur la respiration

j'aurai peut-être dû persévérer car si je regarde combien de temps il m'a fallu pour automatiser la reprise d'appui :blink:

j'ai dû y aller progressivement : 5' à l'entrainement, 10' à l'entrainement, 5 en match ...

là ça doit être pareil

Disons que les enseignements de cyber-tennis sont le fruit de 30ans d'expérience de terrain... Donc les outils ont prouvé leur efficacité. Mais se concentrer n'est pas établir des automatismes, il s'agit même de l'inverse. Il ne s'agit pas non plus d'un coup de baguette magique, le mental se travaille et c'est loin d'être évident même quand on le travaille depuis longtemps.

Les effets de concentration peuvent se ressentir quasi-immédiatement. Pour le cas plus précis de la respiration, sur le plan oxygénation notamment, il faut pas mal d'entrainement pour respirer en phase avec le jeu de façon régulière. Mais comme l'apprentissage technique, il faut lui acccorder du temps...

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Juste une précision, les définitions de cet état mental quel qu'en soit le nom, remontent au premiers textes sur le yoga...

OUi, à mon avis même, cet état mental était atteint dès le début de l'humanité losque tout devait être ressenti dans le temps présent, d'avoir une intuition du danger immédiat et le gérer en laissant s'exprimer l'instinct de vie, sous peine de ne pas faire de vieux os. Le neocortex et ses facultés élevées de pensées et d'analyse ont un peu étouffé ces qualités ancestrales.... Mais l'enfant dans les premiers mois de vie, est doté de cette faculté d'apprentissage, car son imagination est beaucoup plus fertile et son temps de rêve beaucoup plus long....... A mon sens, l'enfant jusqu'à 7, 8 ans est souvent dans l'état imaginatif non pensé....

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En match amical, c'est pas la même chose. T'as plus la pression d'un match officiel

Pas forcément. En match officiel, je me laisse moins aller à mes frustrations et à mes deconcentrations car je suis motivé. J'ai l'esprit combatif qui généralement (pas à chaque fois) me permet de raccrocher le match à un moment donné (la plupart du temps en fin du 2e set). Généralement en match officiel, je joue mon meilleur tennis quand au bout 1 set et demi. Il y a de la pression oui, mais bizarrement j'ai tendance à mieux la gérer.

En match amical, j'essaye de travailler l'aspect concentration. Peu importe si je gagne ou perde (quoique mon orgueil prend le dessus la plupart du temps). Et quand je m'entraine sur cet aspet et que je cogite encore plus que d'habitude (respire bien, regarde la balle, avance dans la balle, pas de faute etc...) à un tel point qu'il n'y a que peu d'échange...Ca me frustre énormément..

Finalement, je crois que je me mets plus de pression en match amical, car je mise une obligation de résultat = Jouer concentrer, et quand j'y arrives pas, je rentre une spirale négative..

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Le neocortex et ses facultés élevées de pensées et d'analyse ont un peu étouffé ces qualités ancestrales....

super, marcher sa vie durant avec l'esprit reptilien... (càd On/Off, ce qui n'a rien à voir avec la zône)

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super, marcher sa vie durant avec l'esprit reptilien... (càd On/Off, ce qui n'a rien à voir avec la zône)

Tu ne marches plus, tu te déplaces dans des interplans... gaffe à la faille spaciotemporelle quand même :D

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super, marcher sa vie durant avec l'esprit reptilien... (càd On/Off, ce qui n'a rien à voir avec la zône)

Les facultés mentales dont il est question ici n'ont aucun rapport avec le cerveau reptilien...

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Il n'y aurait aucun plaisir à jouer au tennis et à gagner 0 et 0 à chaque match ...

Et bien moi je te dit même qu'il n'y en aurait aucun plaisir à gagner tous ses matchs tout court (même 6/4 6/4) ^_^ . Alors pourquoi ne prend t'on pas la défaite comme un simple cadeau ;)

Mais c'est bizarre les gens se focalisent sur ce 6/0 6/0 un brin provocateur (volontairement)

je me sens un peu visée :D:P

même si je ne vise pas du tout le "vélo" ;)

Tu n'es qu'une parmi nous tous :D

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Je suis assez content de ce sujet, car je peux enfin expliquer un match que j'ai vécu il y a une bonne dizaine d'année (même si après ce sujet je reste très sceptique sur les vertues de cette "zone").

Donc, j'étais 15/5, et j'avais pour objectif de gagner pour la 1ère fois de ma vie à 15/3 lors du tournoi où j'étais inscrit. J'ai gagné à 30 puis à 15/2. Objectif atteinds largement. Le match suivant était à 15. J'y suis allé en pensant que j'allais me faire dégommer.

Bein j'ai gagné 4/6 6/0 6/1.

Je n'ai pensé qu'à un seul moment : quand je servais à 5/4 contre moi et 30A. Un pote est venu me demander le score et j'ai vu dans ses yeux que j'avais peut-être ma chance. Résultat je fais 2 doubles et perds le 1er set 6/4. Après ça... le trou noir, et je ne perds plus qu'un jeu. je me souviens de rien... j'avais le sentiment d'avoir été complètement inconscient et de m'être réveillé qu'après avoir bu un coup à la fin du match.

J'ai jamais pu expliquer la manière dont j'avais vécu ce match.

Alors c'est ça ? C'était "la zone" ? Bon, bein chouette alors !

Mais, je suis vraiment pas convaincu que c'est comme ça qu'on puisse jouer notre meilleur tennis, ou en tous cas régulièrement. Pour moi, l'idée pour faire un gros match, c'est de ne pas douter à un seul instant. Pour ça il faut de la confiance et OK ça aide à moins penser (ou plutôt cogiter). mais des fois il faut se servir du score (sans penser à l'enjeu) pour mettre la pression à l'adversaire en jouant les coups qu'il faut à ce moment là et qu'on a pu analyser en cours de match. En tous cas c'est comme ça que je suis le plus fort moi. Et franchement inconscient comme je l'étais dans ma "zone", je risquais pas de penser à ce genre de chose. Enfin bref, pour moi tout est une question de confiance, qui permet de ne pas douter de ses choix, de jouer sans retenue, et de toujours aller de l'avant... mais pas de zone. Et puis en plus, ça n'a rien à voir, mais du coup j'avais même pas pris spécialement de plaisir sur ce match de "zone".

Bref, c'est bien sympa la zone. Mais une fois... pour voir

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Mais, je suis vraiment pas convaincu que c'est comme ça qu'on puisse jouer notre meilleur tennis, ou en tous cas régulièrement. Pour moi, l'idée pour faire un gros match, c'est de ne pas douter à un seul instant. Pour ça il faut de la confiance et OK ça aide à moins penser (ou plutôt cogiter). mais des fois il faut se servir du score (sans penser à l'enjeu) pour mettre la pression à l'adversaire en jouant les coups qu'il faut à ce moment là et qu'on a pu analyser en cours de match. En tous cas c'est comme ça que je suis le plus fort moi. Et franchement inconscient comme je l'étais dans ma "zone", je risquais pas de penser à ce genre de chose. Enfin bref, pour moi tout est une question de confiance, qui permet de ne pas douter de ses choix, de jouer sans retenue, et de toujours aller de l'avant... mais pas de zone. Et puis en plus, ça n'a rien à voir, mais du coup j'avais même pas pris spécialement de plaisir sur ce match de "zone".

Bref, c'est bien sympa la zone. Mais une fois... pour voir

La zone est un état mental dans lequel le doute n'existe pas, pas plus que la pensée dans le sens gênant, je veux dire comme la pression du score et les risques de sur-jeu ou sous-jeu. Dans cet état, la confiance est totale et la lucidité maximale, conformément bien sûr à nos capacités.

Il ne s'agit en aucun cas de partir pour faire un gros match, la zone ne résulte pas d'un conditionnement, c'est son exact opposé. Il s'agit de jouer en totale liberté d'expression, sans pensée qui vienne censurer. La confiance a donc un rôle majeur mais est une conséquence de la zone. La confiance hors zone, n'est pas du même type, et doit être alimentée en continu au fil des matchs pour être utilisée. Celle de la zone s'installe avec elle, la pensée ne nous conditionnant plus, le joueur joue en confiance absolue naturellement.

Quant au plaisir dans le jeu en zone, il est très rare d'en ressentir à la première occasion. Comme je l'ai déjà mentionné dans un précédent post, la zone nous fait fonctionner mentalement dans un état inhabituel, par conséquent, il n'est pas facile de se souvenir de tout ni de tout ressentir... mais pour ça il faudrait s'entrainer régulièrement pour habituer son propre mental à cet état.

Enfin, la zone n'est pas atteinte d'emblée dès qu'on rentre sur le court, ou à chaque match. Donc, le reste du temps (qui constitue la large majorité) on joue hors-zone et on doit s'adapter. Et pour cela, la concentration est très utile. La zone constitue finalement la suite logique de la concentration...

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La zone est un état mental dans lequel le doute n'existe pas, pas plus que la pensée dans le sens gênant, je veux dire comme la pression du score et les risques de sur-jeu ou sous-jeu. Dans cet état, la confiance est totale et la lucidité maximale, conformément bien sûr à nos capacités.

Il ne s'agit en aucun cas de partir pour faire un gros match, la zone ne résulte pas d'un conditionnement, c'est son exact opposé. Il s'agit de jouer en totale liberté d'expression, sans pensée qui vienne censurer. La confiance a donc un rôle majeur mais est une conséquence de la zone. La confiance hors zone, n'est pas du même type, et doit être alimentée en continu au fil des matchs pour être utilisée. Celle de la zone s'installe avec elle, la pensée ne nous conditionnant plus, le joueur joue en confiance absolue naturellement.

Quant au plaisir dans le jeu en zone, il est très rare d'en ressentir à la première occasion. Comme je l'ai déjà mentionné dans un précédent post, la zone nous fait fonctionner mentalement dans un état inhabituel, par conséquent, il n'est pas facile de se souvenir de tout ni de tout ressentir... mais pour ça il faudrait s'entrainer régulièrement pour habituer son propre mental à cet état.

Enfin, la zone n'est pas atteinte d'emblée dès qu'on rentre sur le court, ou à chaque match. Donc, le reste du temps (qui constitue la large majorité) on joue hors-zone et on doit s'adapter. Et pour cela, la concentration est très utile. La zone constitue finalement la suite logique de la concentration...

C'est tout à fait exact, lorsque je l'expérimentai, je me disais que la concentration est l'antichambre de cet incroyable état !

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Il faut donc passer par une concentration inébranlable avant de rentrer dans la zone ?

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Il faut donc passer par une concentration inébranlable avant de rentrer dans la zone ?

OUI, et la concentration est à la conscience (la pensée), ce que le laser est à la lumière, un faisceau extrèmement tenu sur un seul objet.

En réalité la concentration est une relation entre un sujet (le joueur) et l'objet (point d'ancrage d'une seule pensée).

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Il faut donc passer par une concentration inébranlable avant de rentrer dans la zone ?

C'est très certainement le meilleur moyen. Cependant, il peut arriver de se retrouver dans cet état spontanément comme c'est le cas de la plupart des témoignages présents dans ce topic. Mais il reste ensuite beaucoup de questions sans réponse comme on a pu le voir, et nous constatons tous la rareté de ces moments sans travail.

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Je reprends un peu dans ce topic car il est très parlant dans le fonctionnement même du mental : pour atteindre la zone, il faut surtout pas vouloir l'obtenir... vouloir y parvenir est une pensée émanant de la volonté superficielle, c'est une pensée, elle fait donc fuir toute concentration.... Et la seule porte pour entrer dans la zone est cet état même de concentration....

La recherche donc de la zone l'a fait fuir.....

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relu 3 pages.

la question centrale «comment l atteindre ?» est là...

... et rien de concret a se mettre sous ladent ;(

D'après Cybten, en améliorant sa concentration ! Peut-être alors en focalisant sa concentration sur un seul point ! - Si j'ai bien suivi ? -

Du coup, on attend quelques suggestions en matière de concentration !

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OK, j'ouvre un topic concentration par une question, on pourra ainsi tous partagé nos points de vue et nos expériences !

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relu 3 pages.

la question centrale «comment l atteindre ?» est là...

... et rien de concret a se mettre sous ladent ;(

Nous le verrons en détail dans le topic "concentration", mais toute sensation peut être un support de la concentration, pour la maintenir. Dans la méthode "Cyber-Tennis" cela s'appelle le fil rouge... En fonction du travail à effectuer, on y met soit la respiration soit le sens kinesthésique, soit le sens visuel avec la balle, etc.

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la question centrale «comment l atteindre ?» est là...

Déjà il faudrait se mettre d'accord sur ce que c'est... A mon sens, la zone est un état optimal du joueur sur les 4 plans du jeu

- technique, avec un jeu en place et des coup maîtrisés sans surjouer

- tactique avec la mise en place d'une stratégie qui fonctionne contre l'adversaire

- physique avec ce sentiment de ne pas être fatigué et de pouvoir rattraper toutes les balles

- mental avec un cerveau placé en mode automatique ce qui permet de choisir la bonne réponse à la balle proposée. C'est aussi ce qu'on appelle 'jouer juste'

Donc pour résumer, ce n'est à mon avis pas qu'une affaire de travail mental, mais bien un ensemble qui va permettre ponctuellement de trouver cet état de grâce avec cette impression qu'on ne peut rien louper mais dans le même temps sans en avoir franchement conscience.

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