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Oui, mais je pense que tu maîtrises la plupart des coups du tennis suffisamment pour avoir une bonne régularité, mettre la balle où tu veux et éviter ainsi trop de frustration.

Si seulement :lol:

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Je ne pense pas que l'on puisse atteindre cette soit-disant "zone" si l'on a pas d'abord une parfaite maîtrise technique des coups du tennis.

Federer est un joueur qui aime faire des coup créatifs, il varie beaucoup son jeu, c'est ce qui lui plais, ce qui l'amuse et ce qui lui apporte certainement la gratification recherchée.

Quand un Nadal se dépense à l'entraînement comme en match, Federer au contraire cherche simplement des sensations en sortant toutes sortes de coup sans forcer et de façon totalement détendue.

Il ne force jamais. Il joue, il s'amuse…

Chercher simplement à être créatif, à varier son jeux au maximum et le faire sans forcer, sans trop se dépenser sur les frappes, jouer en contrôle, jouer pour soit, pour être content de son propre jeu et non pour simplement battre un adversaire, peut je pense rapprocher facilement de cet état qu'on appelle "la zone".

Parfaitement, c'est justement pour cela qu'il aime autant le tennis, jouer pour jouer.

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Ce que je ne comprends pas, c'est que la zone est un état qu'on obtient difficilement et peu souvent d'après ce que j'ai lu. Il faut donc savoir gérer les jours "sans" et cela passera par une approche tactique/technique non ? Quelle solution est possible pour ces jours là ?

De plus, il me semble avoir lu que la chute pouvait être terrible aussi lorsqu'on n'arrive plus à atteindre cette zone qui devient presque comme une "drogue". Comment peut-on éviter cette chute qui pourrait nous amener à encore plus de questions sur notre jeu ?

Pour celui qui fait du tennis un Yoga, l'objectif est interne et non externe.... Si la quête du joueur classique est la victoire sur l'adversaire, celui qui recheche la zone, s'il ne l'a connue ne serais-ce qu'une fois, il n'aura de cesse que de la retrouver..... L'objectif devient intérieur, c'est tout simplement atteindre à chaque match la zone, en utilisant bien entendu une technique basée sur l'attention du jeu, sur sa sensation et non point dans son résultat.... Commme je l'ai déjà dit. dans cette recheche, le tennis devient un support, un champ d'expérience de soi......

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Parfaitement, c'est justement pour cela qu'il aime autant le tennis, jouer pour jouer.

Oui, c'est une excellente analyse, c'est ce qui le rend aujourdh'hui un des meilleurs joueurs du monde.....

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Oui, mais je pense que tu maîtrises la plupart des coups du tennis suffisamment pour avoir une bonne régularité, mettre la balle où tu veux et éviter ainsi trop de frustration.

L'atteinte de la zone est totalement indépendante du niveau tennistique.... Un NC peut l'atteindre.....

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cybten, si je puis me permettre, tu ne réponds pas trop à la question là .. enfin c'est mon avis

"Il faut donc savoir gérer les jours "sans" et cela passera par une approche tactique/technique non ? Quelle solution est possible pour ces jours là ?"

Pour qu'il y est des jours "sans" il faut analyser le niveau tennistique produit sur un plan quantitatif, ce n'est pas l'état d'esprit de celui qui recheche à parvenir à la zone... Pour celui là il n'y a jamais de jugement sur le niveau de jeu produit, et de plus il ne recherche pas cet état dans un objectif de victoire, il va rechercher cet état que pour le vivre. Il joue, c'est tout..... il ne recherche qu'une chose : parvenir à cet état que nous décrivons qui, chez les sportifs se nomme la zone, mais qui, chez le croyant se nomme l'extase spirituelle, chez le bouddiste le nirvana, etc. Tous les chemins peuvent mener à cet état commun à toute l'humanité..... C'est l'état méditatif, dans le tennis c'est une méditation active, un état modifié de conscience sans doute perceptiblle sur un EEG.....

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L'atteinte de la zone est totalement indépendante du niveau tennistique.... Un NC peut l'atteindre.....

Un peu comme à la nouvelle star, quand les candidates montent sur scène en croyant chanter comme Maria Carey ?

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Si la quête du joueur classique est la victoire sur l'adversaire ...

Ca, on peut le lire dans n'importe quel livre traitant du mental au tennis que ce n'est pas la bonne solution ^_^ Il faut donc chercher autre chose que la victoire.

Ce qui me gêne dans cette quête d'atteindre la zone, c'est que j'ai l'impression que ca devient une obsession de l'atteindre qui fait qu'on ne prend plus de plaisir à jouer au tennis lorsqu'on n'est pas dans la zone. Je comprends bien que quand on l'atteint, on joue super bien et on a un niveau de jeu supérieur. Mais si c'est pour que ca arrive 1 fois par an, qu'est ce qu'on fait le reste de l'année ? On ne joue pas non plus 100 matchs dans l'année à notre niveau ... A priori c'est déjà très dur de le travailler puisqu'il ne faut pas y penser. N'est ce pas trop dur pour nous, simples amateurs ?

J'ai peur qu'à force de chercher cette zone, on ne ressente plus tout ce qui fait la compétition : le stress, l'émotion qu'on doit gérer, le surpassement de soi dans un match dur, le plaisir de trouver une solution face à un adversaire coriace qui nous fait déjouer, mettre en place le jeu qu'on aime et qui nous réussit, etc ... Pour moi, c'est tout ca qui fait que j'aime le tennis et la compétition.

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La "zone" n'est pas quelques chose qui se cherche et qui se trouve. C'est un état qui découle d'une attitude… Un peu comme pour le bonheur. Des fois, il suffit juste de modifier son attitude, son état d'esprit, sa vision des choses pour se "sentir" heureux.

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Je tiens à préciser que même si j'apprécie de jouer sur moquette, je ne la fume pas :whistling:

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Je comprends. Il vaut mieux donc travailler par exemple son attitude que se concentrer sur la zone qui par définition n'est atteignable que lorsqu'on n'y pense pas. Mais les propos précédents me laissent malgré tout penser que ca a l'air d'être un but ultime à atteindre non ? Peut-on aussi être "heureux" avec autre chose que la zone ?

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Ca, on peut le lire dans n'importe quel livre traitant du mental au tennis que ce n'est pas la bonne solution ^_^ Il faut donc chercher autre chose que la victoire.

Ce qui me gêne dans cette quête d'atteindre la zone, c'est que j'ai l'impression que ca devient une obsession de l'atteindre qui fait qu'on ne prend plus de plaisir à jouer au tennis lorsqu'on n'est pas dans la zone. Je comprends bien que quand on l'atteint, on joue super bien et on a un niveau de jeu supérieur. Mais si c'est pour que ca arrive 1 fois par an, qu'est ce qu'on fait le reste de l'année ? On ne joue pas non plus 100 matchs dans l'année à notre niveau ... A priori c'est déjà très dur de le travailler puisqu'il ne faut pas y penser. N'est ce pas trop dur pour nous, simples amateurs ?

J'ai peur qu'à force de chercher cette zone, on ne ressente plus tout ce qui fait la compétition : le stress, l'émotion qu'on doit gérer, le surpassement de soi dans un match dur, le plaisir de trouver une solution face à un adversaire coriace qui nous fait déjouer, mettre en place le jeu qu'on aime et qui nous réussit, etc ... Pour moi, c'est tout ca qui fait que j'aime le tennis et la compétition.

Justement tu ne la cherches pas la "zone". Plus tu vas y penser plus ça va s'éloigner. Je crois que la semaine dernière j'y étais aussi, mais je m'en rends compte seulement maintenant, car je me souviens d'aucun point presque, je me souviens juste que même en perdant je ne pensais pas trop au score et pareil quand je suis passé devant. Pareil d'habitude je regarde souvent ce qu'il se passe autour, là j'ai presque aucun souvenir de qui était là :) J'ai pas eu l'impression de jouer comme un seconde série, juste de jouer comme je sais le faire en me faisant plaisir. D'ailleurs quand j'ai remporté la balle de match, j'ai pas exulté, j'étais juste content d'avoir bien joué.

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Je comprends. Il vaut mieux donc travailler par exemple son attitude que se concentrer sur la zone qui par définition n'est atteignable que lorsqu'on n'y pense pas. Mais les propos précédents me laissent malgré tout penser que ca a l'air d'être un but ultime à atteindre non ? Peut-on aussi être "heureux" avec autre chose que la zone ?

Bien sûr qu'on peut être heureux avec autre chose que la zone, sinon ça serait malheureux et chaque joueur qui a déja joué dans la zone aurait arrêté les tournois parce qu'il ne la trouvait plus! Mais c'est un autre travail, savoir être "heureux" quand on ne joue pas bien, accepter ses fautes... D'ailleurs la notion d'heureux est bizarre, dans la zone tu n'es pas spécialement heureux et euphorique, en témoigne ma réaction d'après match ci dessus, tu es juste décontracté et tu ne penses à rien, même quand tu vas t'asseoir au changement de côté, tu es un peu dans le "vide"...

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Je suis peut-être bizarre mais je n'aimerais pas ne pas me souvenir d'un match ou des points que j'ai fait :huh: j'aime bien être maître de moi-même et savoir ce que j'ai fait, ce qui a été ou pas, ce que je dois travailler/améliorer sinon ca n'apporte rien ... Le fait de ne pas se souvenir qui était là, pour moi, ca vient plutôt de ta concentration ou même de la gestion de tes émotions.

Je me souviens d'un match quasi parfait l'an dernier qui m'a apporté bcp de confiance et de plaisir, c'était peut-être la zone mais je n'aime pas trop l'idée d'être un peu "inconscient" de ce qu'on fait.

On peut perdre et être "heureux", on est d'accord. Mais la décontraction dont tu parles, ca peut se travailler ^_^

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Je suis peut-être bizarre mais je n'aimerais pas ne pas me souvenir d'un match ou des points que j'ai fait :huh:j'aime bien être maître de moi-même et savoir ce que j'ai fait, ce qui a été ou pas, ce que je dois travailler/améliorer sinon ca n'apporte rien ...

Bah la compétition est l'aboutissement de l'entrainement, et c'est à l'entrainement voire en match amical que tu vois ce que tu dois travailler (je parle techniquement, tactiquement et physiquement bien sûr), après tout ces domaines dépendent du mental, par exemple à l'entrainement tu lâches des coups droits énormes, et une fois en match tu n'en lâches plus un, tu ne vas te dire que tu dois reprendre tout à zéro dans ton coup droit? Car là le problème venait du mental ^_^

Le fait de ne pas se souvenir qui était là, pour moi, ca vient plutôt de ta concentration ou même de la gestion de tes sentiments.

Oui, j'étais vraiment dans ma bulle, je ne pensais à rien et mes coups s'enchainaient naturellement, mais bon c'est délicat à expliquer!

On peut perdre et être "heureux", on est d'accord ^_^

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Bah la compétition est l'aboutissement de l'entrainement, et c'est à l'entrainement voire en match amical que tu vois ce que tu dois travailler (je parle techniquement, tactiquement et physiquement bien sûr), après tout ces domaines dépendent du mental, par exemple à l'entrainement tu lâches des coups droits énormes, et une fois en match tu n'en lâches plus un, tu ne vas te dire que tu dois reprendre tout à zéro dans ton coup droit? Car là le problème venait du mental
.

Je ne suis pas tout à fait d'accord :D

C'est surtout en match officiel que tu vois vraiment les soucis techniques car à l'entraînement et en match amical, tu connais à force les jeux de tes partenaires et tu adaptes ton jeu en fonction d'eux. Or, en match, il suffit par exemple que tu tombes sur un adversaire qui fait par exemple que des ronds. C'est là que tu vas te rendre compte que techniquement ton revers n'est pas bon car sur des balles hautes ton geste ne te permet pas de renvoyer une balle agressive. De même pour les surfaces par exemple. Toutes les fautes en match officiel ne viennent pas forcément d'un problème de mental.

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Je ne suis pas tout à fait d'accord :D

C'est surtout en match officiel que tu vois vraiment les soucis techniques car à l'entraînement et en match amical, tu connais à force les jeux de tes partenaires et tu adaptes ton jeu en fonction d'eux. Or, en match, il suffit par exemple que tu tombes sur un adversaire qui fait par exemple que des ronds.

D'où l'intérêt d'essayer d'avoir un maximum de partenaires avec un jeu différent! :P Personnellement depuis cette année je joue avec beaucoup plus de joueurs, et je sens que ça me fait vraiment du bien, que ce soit des gros cogneurs, des joueurs qui font des ronds, même des serveurs volleyeurs! Mais je comprends que pour toi ça doit être plus compliqué, moins de joueuses et peut-être aussi moins de diversité.

C'est là que tu vas te rendre compte que techniquement ton revers n'est pas bon car sur des balles hautes ton geste ne te permet pas de renvoyer une balle agressive. De même pour les surfaces par exemple. Toutes les fautes en match officiel ne viennent pas forcément d'un problème de mental.

C'est sûr que toutes les fautes ne viennent pas du mental, ça peut venir d'un mauvais placement ou autre chose, mais ce sont des choses qui arrivent également à l'entrainement et que tu peux donc corriger.

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Voici les moments forts d'un match où Federer avait probablement été dans cet "état" :

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Je suis peut-être bizarre mais je n'aimerais pas ne pas me souvenir d'un match ou des points que j'ai fait :huh: j'aime bien être maître de moi-même et savoir ce que j'ai fait, ce qui a été ou pas, ce que je dois travailler/améliorer sinon ca n'apporte rien ... Le fait de ne pas se souvenir qui était là, pour moi, ca vient plutôt de ta concentration ou même de la gestion de tes émotions.

Je me souviens d'un match quasi parfait l'an dernier qui m'a apporté bcp de confiance et de plaisir, c'était peut-être la zone mais je n'aime pas trop l'idée d'être un peu "inconscient" de ce qu'on fait.

On peut perdre et être "heureux", on est d'accord. Mais la décontraction dont tu parles, ca peut se travailler ^_^

Une précision, la plupart du temps, on ne souvient pas précisément de ce qu'on vit dans la zone, parce que le psychisme prend en compte un nombre extrêmement important d'information en même temps, trop important pour le mental de veille.

On se souvient mieux avec l'entrainement et par le fait de jouer dans cet état-là régulièrement.

Autre précision, la zone est véritablement un état mental ! donc aucun lien avec le niveau sportif. La zone est aussi appelée surmental ou surpassement. Elle peut intervenir quelle que soit l'activité. Elle permet de faire le mieux que l'on puisse faire dans les conditions du jour. On ne peut pas faire mieux que cela. Ainsi, on peut être dans la zone et prendre une raclée monumentale ! mais on en retiendra jamais le résultat, car impossible de faire mieux. On est pas inconscient dans la zone, on est surconscient ! (on perçoit tout avec un temps d'avance sur notre perception habituelle).

Enfin, par l'entraînement, cet état mental peut devenir beaucoup plus fréquent, même sans jouer 25h par semaine. Cet état d'esprit-là se cultive, et permet d'appréhender n'importe quel événement avec la plus grande lucidité. Personnellement sans parler d'y parvenir lors de chaque match, je me régale à rechercher cet état. Il est là, très bien, il n'est pas là, je continue. Il n'y a pas 200 façons d'y parvenir, mais franchement en terme de sensations, on découvre beaucoup plus de choses par la concentration (sans aller forcément jusqu'à la zone) qu'en jouant tactique... mais ce n'est que mon expérience de joueur.

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Ca, on peut le lire dans n'importe quel livre traitant du mental au tennis que ce n'est pas la bonne solution ^_^ Il faut donc chercher autre chose que la victoire.

Ce qui me gêne dans cette quête d'atteindre la zone, c'est que j'ai l'impression que ca devient une obsession de l'atteindre qui fait qu'on ne prend plus de plaisir à jouer au tennis lorsqu'on n'est pas dans la zone. Je comprends bien que quand on l'atteint, on joue super bien et on a un niveau de jeu supérieur. Mais si c'est pour que ca arrive 1 fois par an, qu'est ce qu'on fait le reste de l'année ? On ne joue pas non plus 100 matchs dans l'année à notre niveau ... A priori c'est déjà très dur de le travailler puisqu'il ne faut pas y penser. N'est ce pas trop dur pour nous, simples amateurs ?

J'ai peur qu'à force de chercher cette zone, on ne ressente plus tout ce qui fait la compétition : le stress, l'émotion qu'on doit gérer, le surpassement de soi dans un match dur, le plaisir de trouver une solution face à un adversaire coriace qui nous fait déjouer, mettre en place le jeu qu'on aime et qui nous réussit, etc ... Pour moi, c'est tout ca qui fait que j'aime le tennis et la compétition.

Le surpassement de soi que tu cites est aussi une recheche, et il n'est possible que par l'atteinte d'un état mental le permettant. mais ta manière de concevoir la compétion est tout a fait louable.....

Ici, nous discutons d'un état exceptionnel, pour l'instant... Mais il est déjà étudié dans les facultés par les chercheurs en science de l'éducation, car il permet d'accéder au surapprentissage..... (cf. La thèse de Joelle MACREZ, L'autorisation Noétique. université Paris VIII et son ouvrage : s'autoriser à cheminer vers soi, éditions VEGA)

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Je comprends. Il vaut mieux donc travailler par exemple son attitude que se concentrer sur la zone qui par définition n'est atteignable que lorsqu'on n'y pense pas. Mais les propos précédents me laissent malgré tout penser que ca a l'air d'être un but ultime à atteindre non ? Peut-on aussi être "heureux" avec autre chose que la zone ?

Jouer dans la zone n'est pas un but mais une action qui se vit lorsque tu as trouvé plaisir du jeu, calme, sérennité et détachement de l'enjeu. Pour y arriver chacun emploie ses propres actions et cela passe par la concentration. Le Jour sans je le caractérise par un manque d'implication totale dû à plusieurs facteurs (absence de motivation, frustration, problèmes personnels, professionnels,...) Je dirais que bien souvent le jour sans s'accompagne d'un manque de concentration flagrant. C'est pourquoi il faut chercher la concentration pour l'éviter. Et à ce moment là si tout est réuni alors tu peux vivre la zone. J'ai le sentiment de l'avoir atteint alors que ce n'est pas ce que je cherchais. Je voulais progresser au niveau du mental, de l'attitude et de la concentration. C'est vrai que j'ai envie de revivre ce genre de sensations où tu joues juste pour jouer et produire du beau jeu sans te soucier de rien et en ayant le sentiment de pouvoir tout réussir. Tu ne te souviens pas de ton match avec précision mais dans son ensemble. Mais j'aime la compétition et si je n'arrive pas à la revivre j'aurais beaucoup progressé dans les domaines où j'avais analysé des lacunes et qui devraient me permettre de mieux jouer (pas tout le temps faut pas rêver !) et de progresser encore.

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perso, j'ai eu la sensation de jouer dans la "zône" et je ne suis pas pour autant 1ere série ...

+1

A tous les niveaux et pour tous les sports, on peut se trouver dans la "zone" ou plutôt dans sa "zone".

J'ai jamais joué comme Federer mais par rapport á mon niveau moyen je me suis trouvé dans un état de grâce sur qqes points, qqes jeux voire un set où tout ce que je faisais réussissait.C'est-à-dire que je jouais au-dessus de mon niveau et que tout semblait naturel.Comme dans un rêve quoi...Un état second..."ma zone".

Sur 60 matches officiels par an, y avait 5-6 matches où j'étais dans la zone en partie pendant le match, 5-6 matches qui étaient des non-matches et le reste, suivant l'état de forme, les entraînements etc...

Aprés quand on dit que Federer est créatif,qu'il joue dans la zone blablabla c'est un truc de journaleux.

Federer fait des trucs hors-normes mais il n'est pas dans la zone tout le temps non plus.

Comme tout le monde, il a des passages excellents, des moyens et des mauvais même si son niveau moyen est le plus élevé du tennis actuel...

Si ce n'est reservé qu'aux joueurs ayant une parfaite maîtrise des coups, autant arrêter le tennis ou le sport tout de suite.

Autre exemple sportif le golf: tout le monde peut être dans la zone et faire un coup á la Tiger Woods avec une technique correcte.

La zone et le focus,la concentration,relâchement etc... ressentis pendant cet état peuvent être utiles en "visualisation" quand justement ca ne va pas et qu'on n'est pas dans la zone.S'appuyer sur une expérience positive déjá vécue pour inverser une situation présente négative. Compréhensible ?? -:)

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