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Pimsmat

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À propos de Pimsmat

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    Volée de chêne
  • Date de naissance 12/07/1985

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    www.entrainmental.fr

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  • Sexe
    Homme
  • Location
    Marseille
  • Interests
    Tennis
    Psychologie du sport
    Préparation mentale

Info Tennis

  • Classement
    non renseigné
  • Ligue
    Provence
  • Raquette
    Wilson
  • Joueur préféré
    Novak Djokovic
  • Joueuse préférée
    Serena Williams

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  1. Tennis et Psychisme de Timothy GALLWAY

    J'avais compris, mais bon c'est une réalité... (qui fait d'ailleurs qu'on utilise aujourd'hui des techniques qui ont été invalidées pour leur trop faible efficacité par la psychologie expérimentale de longue date). Je n'avais pas suivi cet épisode. Les élucubrations des uns et des autres sont des interprétations. Ce n'est pas la méditation qui induit le détachement mais ce qu'on en fait comme n'importe quel outil. Un marteau n'est pas fait pour se taper sur les doigts mais on peut y arriver très facilement, doit on en déduire que le marteau est mauvais pour la santé ? Je ne crois pas qu'on puisse être à haut niveau sans être un combattant hors norme. Ce n'est pas parce qu'on n'extériorise pas, qu'on a pas un tempérament de guerrier. Mais... Le performer est celui qui est capable de trouver l'équilibre juste entre intérieur et extérieur, sans nier ni l'un ni l'autre. La méditation peut apporter une meilleure lucidité sur cet équilibre. D'autres outils ( comme le non jugement) y parviennent tout aussi bien. C'est une question d'outils adaptés à une personnalité et à une période de la vie. Peu de joueurs s'en tiennent à un même outil tout une carrière. A tort ou à raison, mais le mental fonctionne comme ça.
  2. Tennis et Psychisme de Timothy GALLWAY

    La démarche pro très certainement pour certains professionnels manquant de formation, peu scrupuleux ou avec des impératifs financiers. Cela existe, ce serait hypocrite de ne pas le reconnaître. Pour ma part, cela n'a jamais été mon activité principale pour conserver une totale indépendance. Le dépassement oui ! mais inutile de tomber dans des excès pour cela. Dans la majorité, les pros ne proposent pas de détachement. Tu as une représentation totalement biaisée sur ce point. Au contraire, le non-jugement par exemple, permet de créer une motivation bien plus solide et constante qui ne dépend pas trop des circonstances. Avoir un fonctionnement optimal n'est pas contradictoire avec le fait de se battre. Au contraire, l'idée est de concentrer toutes les ressources dans le même sens. Les samouraïs étaient des combattants hors norme pourtant moines par ailleurs. Djokovic pratique la méditation depuis des années, tu le trouves détaché ?
  3. Tennis et Psychisme de Timothy GALLWAY

    C'est pour ça que je disais certains risquent d'être déçus. Pour moi, c'est un bouquin valable pour la culture personnelle mais plus vraiment pour enrichir sa pratique.
  4. Tennis et Psychisme de Timothy GALLWAY

    Si la mindfulness refoule la personnalité si elle n'est pas employée correctement. Au contraire, elle doit laisser se dérouler le fonctionnement habituel sans s'y attarder, il n'y a aucune valeur autre que la présence ici et maintenant dans l'action dans cet outil. L'ego/l'orgueil peut il être une valeur ? Je crois que oui, mais ce n'est pas ma vision des valeurs du sport. Souvent, cela contribue à considérer qu'il faut souffrir le plus possible pour performer. Haas se met dans un état à la limite du supportable, et je ne crois pas que, s'il avait des moyens d'arriver au même état avec plaisir, il se serait infligé cela. Tu parles ressorts trouvés dans l'orgueil, j'y vois de la souffrance psychologique pour ne pas dire du masochisme (rien de péjoratif). Cette souffrance, lorsque son contrôle échappe au joueur peut conduire à des dérives (défaites, mise en échec, blessures chroniques, dépressions, addictions). Ces "effets secondaires" n'existent pas avec la méditation. Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. On fait de plus en plus attention à la santé physique et mentale des athlètes, c'est pourquoi les pro incitent à d'autres façons de faire que la culture de l'ego. La mindfulness est une façon de se centrer sur l'instant présent parmi d'autres... Haas (comme Mac Enroe à son époque) utilise une activité mentale excessive pour saturer leur esprit. La saturation provoque un switch (pour ne pas s'épuiser) qui fait que l'esprit se recentre à sa tâche... c'est une façon de faire qui n'est pas favorisée parce qu'elle est difficile à maîtriser. Soyons objectifs, très rares sont les joueurs constants avec ce type d'approche. Ce sont souvent des champions qui font des coups d'éclats mais qui ont dû mal à être réguliers à leur plus haut niveau sur une carrière. La saturation et la mindfulness sont les deux extrêmes, mais il y a toute une gamme de techniques entre les deux. Je trouve que l'approche de Gallwey est intermédiaire. Je ne suis pas sûr que la mindfulness soit très utilisée autrement que mélangée à d'autres techniques chez les sportifs. A titre perso je ne connais aucun pro qui en fait l'outil central.
  5. Tennis et Psychisme de Timothy GALLWAY

    L’équanimité... c'est ressentir les choses en maîtrisant la réaction mentale, émotionnelle et physique. En pratique c'est compliqué. L'équanimité demande un centrage "intérieur" là où le sport nous entraîne à "l'extérieur". Gallwey parle de "l'athlète intérieur", terme que j'ai repris à l'occasion d'article. Mais il ne prend pas tout en considération. Le sport ne peut pas être exclusivement intérieur. Comme je l'ai dit plus haut, cela exclurais de fait le corps. On est plutôt dans une recherche d'équilibre personnel entre "jeu intérieur" et jeu extérieur. La plupart du temps, le jeu intérieur n'est pas pris en compte du tout, on le laisse aux automatismes, inconscient ou subconscient. Il ne s'agit pas de seulement porter attention à ça, mais de prendre en compte ce qui peut nous intéresser et nous permettre de faire évoluer notre jeu.
  6. Tennis et Psychisme de Timothy GALLWAY

    Je ne sais pas qui sont les "mentalistes du tennis". Un "bonze" médite au minimum 4 ou 5h par jour, personne ne propose ça en matière de performance. Objectivement, ça aurait l'effet inverse en déséquilibrant le joueur vers une façon de faire n'impliquant pas assez le corps. La pensée peut parasiter le geste c'est le discours de Gallwey. "Se focaliser" revient simplement à prêter attention à ce qu'on fait. Il n'y a rien de plus le livre. Il y explique les causes et quelques rapides façons de faire, mais on le fait tous plus ou moins. Il ne dit jamais de ne pas penser, il dit de ne pas s'attacher aux pensées. C'est ce non attachement qui permet que l'activité mentale parasite le geste le moins possible. Un exemple simple : quand on marche si on regarde à gauche on aura tendance à faire dévier notre trajectoire inconsciemment sur la gauche SAUF si on y prête attention. C'est aussi simple que ça. On cherche à limiter le parasitage pas la pensée. Pour info, même un joueur dans la zone pense... Aujourd'hui, les joueurs qui utilisent la méditation, la concentration ou tout ce qui a trait à l'instant présent n'ont rien d'une vie de moine. Ils apprennent à moins penser ou mieux penser au moment précis de L'ACTION. Quand ils appliquent en dehors du terrain, c'est rarement plus d'une fois par semaine. Je raccourcis au risque de faire grincer des dents mais concrètement en dehors du terrain, on s'en fout. C'est loin d'être indispensable gagner en efficacité. Les jugements favorisent la dispersion mentale, ce qui rend la concentration sur le point en cours plus difficile. Moins ou mieux penser sont des principes repris par la psychologie, les prépa mentaux non psy notamment à l'INSEP, et les spécialistes de la performance en STAPS. Ce serait surprenant que tout le monde veuillent fabriquer des bonzes . Les caricatures ne servent personne ni les joueurs ni les pros.
  7. Tennis et Psychisme de Timothy GALLWAY

    Oui en anglais, facilement trouvable et à lire (pas besoin d'être bilingue pour le lire). Il est intéressant et enrichissant mais soyons réalistes, ceux qui cherchent des éléments pratiques seront déçus. Assez d'accord avec l'article sur Haas, très intéressant, mais le médecin confond des approches théoriques. Les psychologues du sport n'ont jamais dit que "penser" est contraire à la performance. Je n'ai jamais lu ça chez aucun psychologue du sport. Le point de vue majoritaire chez nous, est qu'il s'agit de savoir comment penser. La polarisation négatif/positif n'est la plupart du temps, en effet, pas significative sur les performances contrairement à ce qu'on pourrait s'attendre (il suffit de regarder Mc Enroe, un exemple de négativité), en psy on le sait depuis plusieurs décennies, en France tout au moins. "La pensée positive" est un outil principalement utilisé par des préparateurs mentaux ou des coachs non psychologues. Au cours de nos études, dès la première année on nous apprend à nous détacher de ce préjugé ! Gallwey prône de ne pas s'attacher au jugement qu'il soit positif ou négatif, il ne revendique pas de ne pas penser, ou de penser positivement. Ce sont des interprétations qui ont été faites abusivement de ses propos.
  8. Les Systèmes de Méditation

    Les appli font de la méditation un gadget... C'est comme vouloir l'apprendre avec un livre, pas impossible mais à 99% vous passerez à côté des éléments pertinents. (D'autant qu'elles sont souvent créer par des gens qui n'ont aucune pratique de la méditation). Dans la majorité des cas, un état méditatif est l'aboutissement d'un entraînement très régulier. Pour un sportif, la difficulté principale est le mouvement. La méditation pourrait se définir comme un état qui prolonge la concentration. Et celle ci est un état qui développe l'immobilité. Immobilité de l'esprit face aux circonstances, aux émotions, aux pensées. Dans le sport, il s'agit de travailler des techniques en dehors des courts. Ensuite, l'objectif est de ramener les qualités développées par cet état d'immobilité et essayer de les conserver en bougeant parfois intensément.... il faut donc arriver à un niveau où le mouvement physique se dissocie suffisamment du niveau de concentration, que le geste n'affecte plus le mental. Ce qui est difficile, même pour un pratiquant confirmé.
  9. quelqu'un a entendu parler de guérilla tennis ?

    Les nouvelles connaissances c'est bien, on trouve facilement sur internet de quoi tirer des profils de personnalité mais ce n'est toujours simple à évaluer, rarement d'ailleurs. C'est l'expérience qui permet d'aller vite. Surtout pour soi même... La tendance de l'étiquette et de vouloir se reconnaitre dans ou tel ou tel est grande.
  10. quelqu'un a entendu parler de guérilla tennis ?

    ça c'est une évidence. Je parle d'un ensemble. Je n'ai jamais dit que la concentration faisait tout, en revanche sans elle la qualité est fortement dégradée. Et bien que naturelle, elle s'améliore, devient adaptée au sport etc... Comme tout processus naturel ça se travaille pour le faire évoluer. Tous les "types" de personnalité auxquels tu fais référence peuvent s'inscrire dans des programmes de yoga sur mesure. Un rêveur, on insiste sur la posture, la rigueur, la posture, pas sur la méditation. Le travail postural cadre. Le travail sur les souffles vise l'émotionnel selon comment on l''adapte on peut calmer, exciter, concentrer, relaxer. Le travail sur la concentration est vise la persévérance... souvent inutile pour un joueur de type persévérant. Le travail de méditation vise la saveur, le plaisir. Selon la combinaison, tu peux faire tout ce que tu veux. etc etc... La concentration naturelle, je n'ai constaté ça spontanément chez un seul joueur depuis 10 ans que je m'y intéresse à ça. Comme quoi les expériences sont parfois très différentes. Je ne recherche pas un mode robot, qui me semble totalement vidé du plaisir du jeu.
  11. quelqu'un a entendu parler de guérilla tennis ?

    Si je fais la proposition du yoga c'est qu'il permet de faire baisser le stress mais aussi de l'augmenter pour se situer dans la zone optimale. De plus cette énergie doit être canalisée, pour moi c'est le but de la concentration. Oui bien sûr mais ça reste une minorité. Pour reparler mindfulness, elle s'appuie quasi en totalité sur le bon sens. Bon sens ne veut pas dire que c'est appliqué dans les faits. Par contre, oui j'y insiste beaucoup car ce qui est proche du bon sens se rapproche du naturel pour les joueurs. C'est donc plus facile et simple à mettre en place sans perdre l'efficacité. Bien entendu, c'est bien trop coûteux en énergie. C'est le coeur du travail sur la concentration, apprendre à faire monter son niveau de concentration mais aussi le baisser à la demande. Concentration intense et continue durant les points, récupération dans les temps morts dont les inter-points. Le terme m'embête par sa définition "habitude mécanique, irréfléchie, et qui résulte d'une succession d'actions répétées" (Larousse). En match c'est l'attention à l'action qui permet de ne pas se disperser. On est dans une action consciente qui de mon point de vue doit le rester. Une application automatique peut laisser la porte ouverte à n'importe quoi d'autre, pensées inadaptées ou distractions par exemple.
  12. quelqu'un a entendu parler de guérilla tennis ?

    Oui la méditation c'est un monde à part. C'est pourquoi je pratique personnellement un yoga qui accorde une place égale aux différentes pratiques, corps, souffles, concentration, méditation. Du coup, ce genre d'effets...n'a que peu de chance de se produire. Après, il faudrait savoir à quel moment la pratique a eu lieu. Si c'est avant un match c'est une erreur, d'autres pratiques sont beaucoup plus appropriées. Le cas d'Athes est tout de même particulier, dans leur grande majorité, les cours de yoga ne traitent que peu de la méditation. Oui mais on peut focaliser son attention pour être efficace. C'est à dire, concrètement, d'être focalisé sur des éléments contrôlables à savoir interne au joueur (c'est ce que j'entends quand je parle de se concentrer sur le souffle par exemple ou la vision de la balle (y compris quand elle n'est pas en jeu). L'objectif étant de rendre le travail le moins dépendant de l'extérieur possible. Je ne suis pas en accord avec toi ici. Car tout un chacun s'intéresse, sans pratique de concentration, plus à maîtriser l'extérieur que l'intérieur. Seulement au tennis, l'extérieur est dans l'ensemble assez peu influençable. Le focus n'est pas sur les bons éléments. Tu stress, concentre toi sur ton souffle tu agis sur du maitrisable et ça passe. Le réflexe de tout un chacun est de se dire "je suis la merde, je fais quoi ?" alors je modifie la technique, je m'emmêle les pinceaux etc.... j'exagère pour illustrer. Dans les cours de yoga on constate facilement que l'attention est fragmentée chez tout le monde. La balle restant 2 ms dans les cordes, il est donc facile de louper un détail et on ne réussit pas son coup. Le travail sur la concentration limite beaucoup ça. Par exemple, concernant la frappe, j'ai pu constater souvent que les joueurs clignent des yeux au moment de l'impact. Fragmentation de la concentration + perception approximative. Peu de joueurs en ont conscience. Il y a un américain qui a basé une approche là dessus d'ailleurs je sais plus son nom. Je pense qu'elle est un facteur limitant dès l'instant où elle n'est pas continue et stable. C'est pourquoi, je fais le parcours inverse. Concentration intense et stable = gain d'efficacité et en temps d'apprentissage. Plus tu es concentré, plus tu intègres qualitativement et quantitativement. Mais je comprends mieux ton point du vue. C'est le yoga qui m'a aiguisé sur ce point. En tout cas oui, c'était très clair, enfin pour moi
  13. quelqu'un a entendu parler de guérilla tennis ?

    J'ai repris sa fiche de l'an dernier, enfin essayé vu le nombre de post, j'ai rien trouvé concernant des effets négatifs de sa pratique du yoga.
  14. quelqu'un a entendu parler de guérilla tennis ?

    Je pense que loulou doit faire référence à une autre fiche parce qu'il n'est pas question d'effet négatif ici. Surtout que je vois une pratique d'1h par semaine, ça ne suffirait pas à induire des modifications de ce type.
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